C’est devenu une habitude, nous sommes arrivés dans la baie de Gibraltar, pardon la baie d’Algeciras par une belle nuit sans vent et une mer d’huile. Slalom entre les nombreux cargos au mouillage et les autres à destination principalement du port espagnol d’Algeciras où le quittant. Tout l’équipage est sur le pont pour ne pas perdre une miette du spectacle du balai des différents navires et pour essayer de distinguer les feux parmi l’infinité des lumières des villes, des ports et des usines. Notre choix de marina s’est porté sur celle de La Alcaidesa coté espagnol près de l’aéroport.
Je ne vais pas vous faire un cours d’histoire et de géographie sur ce fameux caillou de 6,8 km², anglais depuis 1704, quelques clics sur internet et vous aurez toutes les réponses à vos questions.
Juste une petite pensée, sur notre trajet de Cascais à Gibraltar, nous sommes passés au large du Cap Trafalgar et du lieu de la célèbre bataille navale d u 21 octobre 1805.
Lors de notre navigation, nous avons été surpris par la force et la constance du courant portant à l’est de l’ordre de 3 nœuds indépendamment de la marée.
Après nettoyage et rangement de Felicity ainsi qu’une bonne douche car il faisait très chaud, je suis allé l’après-midi explorer la ville et le caillou avec Isaac. Après avoir traversé la frontière et les deux postes de douanes, premier arrêt devant la piste de l’aéroport pour attendre l’atterrissage d’un avion, seul aéroport au monde coupé par une route.
Après une balade dans la ville et ses rues commerçantes avec la plupart des boutiques fermées ce qui nous a étonné pour un samedi après-midi, nous nous sommes attaqués à l’ascension du caillou qui est en fait un parc naturel donc l’accès est payant y compris aux piétons, le prix est symbolique 1€. Nous avons choisi de ne faire qu’une partie de la balade car une journée entière est nécessaire pour faire le tour du caillou et visiter les différents sites.
Nous avons décidé d’aller saluer les fameux Macaques de Barbarie, seuls singes sauvages d’Europe.
Arrêt dans un pub typiquement british en redescendant, pour nous rafraîchir avec une Guiness, avant le retour au bateau.
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